Pour la rénovation de cette maison, la volonté d’un renouvellement à l’identique
Dominant le jardin, flanquée de son escalier central accédant à la terrasse délimitée par une balustrade en pierre ouvragée, la maison a presque des allures de petit château. Ses menuiseries en bois datent des années 70. Même si elles ont plutôt bien résisté aux outrages du temps, elles sont cependant fatiguées et surtout, loin des objectifs de performance thermique qu’on attend aujourd’hui.
Leur finition en petits carreaux est vraiment partie intégrante du style de la maison, comme leur forme cintrée en partie supérieure (on parle ici de cintre surbaissé), qu’on retrouve dans la forme des volets. C’est bien simple, les propriétaires souhaitent de nouvelles menuiseries, visuellement identiques en tous points aux menuiseries existantes.
Quels autres critères ont guidé le choix des nouvelles menuiseries ?
1) La performance thermique
La maison est chauffée au gaz de ville et l’augmentation du coût de cette énergie a été très significative, même si la maison bénéficie d’un climat plutôt clément. Ce critère a clairement guidé le choix du PVC, aux excellentes performances thermiques.
2) L’entretien
Les anciennes fenêtres et porte-fenêtres sont composées de véritables petits carreaux et non pas de petits-bois montés sur cadre amovible, permettant de libérer un vitrage entier. En termes d’entretien, c’est juste l’enfer ! Ici, les nouvelles menuiseries en PVC intègrent des petits-bois montés à l’intérieur du double vitrage. Visuellement, on ne fait pas la différence avec le rendu des anciennes menuiseries. En revanche, l’entretien en est infiniment facilité !
560 coins de vitres à nettoyer en façade !
L’entretien des anciennes portes fenêtres de la façade, c’est 28 carreaux par porte-fenêtre, 140 carreaux pour les 5 portes-fenêtres et donc 560 coins de carreaux à astiquer. Au secours ! Et on ne parle pas des 6 autres fenêtres de la maison, également à petits carreaux.
3) La performance acoustique
Une route n’est pas si lointaine de la maison. Située sur une colline, elle peut aussi être soumise aux vents. Le critère acoustique a donc également été intégré dans le choix des nouvelles menuiseries. Elles bénéficient d’un double vitrage 4/20/4 (c’est-à-dire 4mm de vitre intérieure et extérieure, séparées par un espace de 20 mm à l’argon). Retrouvez ici notre article sur les double vitrages pour davantage d’informations.
Enfin, on peut noter que la préservation du style de la maison avec sa façade blanche et ses volets gris, ne nécessitait pas de menuiseries de couleur. Le PVC est bien adapté à cette simplicité, dès lors qu’il dispose de moins de possibilités en termes de choix de couleurs que les menuiseries bois ou aluminium pour lesquelles toutes les teintes sont disponibles.
Quelles ont été les choix de pose de ces nouvelles menuiseries ?
Il s’agissait de choisir entre dépose complète des anciennes menuiseries, ou dépose partielle avec conservation des cadres existants. Retrouvez ici notre article sur les enjeux de la dépose partielle ou totale des menuiseries.
C’est la dépose partielle des menuiseries qui a été retenue. Les conditions d’une telle pose étaient réunies avec des anciens cadres bois en très bon état. Ce choix a permis une réalisation particulièrement courte des travaux, en deux jours seulement. Il a également évité tout travail de finition, raccord maçonnerie ou peinture, à l’issue de la pose.
Quels autres éléments techniques sont intéressants à noter pour cette rénovation de maison ?
Réalisées sur-mesure, les menuiseries proposées sont adaptées aux souhaits du client en fonction de la configuration des lieux. On note ici une poignée déportée en partie basse pour cette fenêtre de cuisine. La fenêtre étant située derrière l’évier, son ouverture est plus accessible.
Dans une fenêtre à deux vantaux, la fenêtre peut être ouverte entièrement comme ici ou uniquement via son battant droit. C’est pourquoi le battant gauche bénéficie d’un point d’ancrage en partie basse. On voit ici que la manipulation de ce point d’ancrage est facilitée par un levier permettant d’actionner ou non l’ancrage, sans effort pour les doigts.
Une finition est nécessaire à la jonction extérieure de la fenêtre et de la maçonnerie pour en assurer l’étanchéité : c’est ce qu’on appelle un habillage, qu’on vient poser de chaque côté de la fenêtre.
Pour autant, le petit trou ici visible en partie haute assure la ventilation intérieure de la feuillure, pour une bonne circulation de l’air comme de l’humidité. On retrouve les mêmes petits trous en partie basse de la fenêtre. Ainsi, air et humidité circulent de haut en bas et sont renouvelés et évacués.
Au final, une rénovation de maison qui a nécessité une écoute minutieuse des souhaits du propriétaire et une bonne préparation des fenêtres sur-mesure en amont. La pose en elle-même s’est faite en un temps record et sans « effets collatéraux ». Le style initial de la maison est parfaitement respecté, mais avec des performances thermiques au top et des conditions d’entretien simplifiés au maximum.
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