L’ouverture à lA FRANçaise
Choix classique par excellence, l’ouverture à la française se caractérise par un ou plusieurs battants s’ouvrant vers l’intérieur sur un axe vertical.
Le + : un système que tout le monde connait, respectueux de la tradition et qui permet une ouverture complète des vantaux, donc une aération importante.
Le – : en cas de courant d’air, les battants claquent… sauf à ajouter un entrebâilleur, plus ou moins esthétique. La solution occupe de l’espace en position ouverte et nécessite de laisser libre(s) le(s) mur(s) adjacent(s) d’au moins la largeur du vantail. Enfin, rien n’empêche la pluie de rentrer !
L’ouverture à l’anglaise : l'ouverture à la française... mais à l'anglaise !
Assez proche de l’ouverture à la française, elle s’en distingue par une ouverture du ou des battant(s) vers l’extérieur. Une espièglerie typiquement britannique !
Le + : une solution exotique, ne prenant aucun encombrement à l’intérieur et permettant comme l’ouverture à la française une aération maximum.
Le – : les grands bras sont préférables pour fermer ! Les courants d’air peuvent faire claquer les battants et rien n’empêche la pluie de rentrer.
L’ouverture oscillo-battante : l'ouverture à la française... mais pas que
Très pratique, elle combine deux modes d’ouverture. Une ouverture à la française et une ouverture sur l’axe horizontal, permettant un entrebâillement, généralement par le haut.
Le + : une solution très utile pour une cuisine ou une salle de bains nécessitant une aération régulière, sans claquements. Plus sécuritaire également en mode oscillant, avec des enfants ou en cas de risque d’intrusion. Enfin, en cas de pluie, l’eau rentre peu en mode entrebâillé.
Le – : les mêmes défauts que ceux de l’ouverture à la française dans cette position.
L’ouverture à soufflet
L’ouverture s’y fait sur un axe horizontal et uniquement par le haut.
Le + : une bonne solution pour l’aération d’espaces restreints comme des toilettes ou un cagibi, sans claquements en cas de courants d’air. Sécuritaire également, car l’entrebâillement se limite toujours à 15 ou 20 centimètres et empêche ainsi tout passage par la fenêtre.
Le – : elle ne peut pas s’ouvrir en grand si nécessaire.
L’ouverture coulissante
On change là radicalement de mécanisme par rapport à l’ouverture à la française, puisque la fenêtre se déplace longitudinalement sur un rail. Éventuellement, la solution peut être à galandage, le vantail disparaissant alors dans l’intérieur de la cloison.
Le + : un encombrement minimum. Une luminosité renforcée en cas d’ouverture à galandage. Un réglage précis de l’ouverture, sans risque de claquement en cas de courants d’air.
Le – : la pose doit être particulièrement soignée pour éviter tout passage d’air en position fermée. Rien n’empêche la pluie de rentrer.
L’ouverture basculante
Plus typique de l’Europe du Nord, cette solution d’ouverture est asymétrique. Le vantail pivote sur un axe central vertical assurant d’un côté une ouverture vers l’extérieur et de l’autre une ouverture vers l’intérieur.
Le + : elle permet d’évacuer l’air chaud vers le haut et d’apporter de l’air frais par le bas.
Le – : la solution se révèle assez encombrante.
D’où vient le mot vasistas ?
Il nous vient d’Allemagne et du 19ième siècle. A cette époque, les habitants disposaient d’une petite fenêtre sur la porte. Lorsqu’ils recevaient une visite, ils l’ouvraient pour demander « Was ist das ? », qui signifie « Qu’est-ce que c’est ? ». Aujourd’hui, c’est une forme un peu désuète pour évoquer une fenêtre de toit.
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Retrouvez dans cet article de DESIGN MAG un article intéressant sur l’histoire de la fenêtre.