En bois, en PVC ou en aluminium, une menuiserie est constituée d’un châssis supportant des parties vitrées. Au niveau de ce châssis, on distingue :
- Le dormant fenêtre, appelé aussi cadre, fiche ou bâti, qui en est la partie fixe. Le dormant est la partie qui sera fixée sur la structure (c’est la partie de la menuiserie qui « dort »).
- L’ouvrant, qui supporte les parties mobiles (ouvrantes) de la menuiserie.
Intégré au châssis de la menuiserie, le dormant fenêtre est constitué de montants, de traverses basses et hautes, qui sont fixées sur la maçonnerie pour assurer la jonction mur – fenêtre. Il joue un rôle très important dans la bonne isolation thermique, acoustique et de perméabilité (air/eau) de la menuiserie.
C’est le dormant fenêtre qui empêche en effet la formation de ponts thermiques, c’est-à-dire les déperditions de chaleur entre maçonnerie et menuiserie.
Le dormant fenêtre, comme l’ensemble de la menuiserie peut être :
- En bois. Un choix de tradition, esthétique et correctement isolant, mais nécessitant de l’entretien.
- En aluminium. Un choix plus moderne, quoique vieilles pierres et menuiseries en aluminium se marient très bien. Son entretien est très limité
- En PVC. Un choix alliant d’excellentes performances thermiques, un coût plus raisonnable et un entretien limité.
En dehors des qualités intrinsèques du matériau, la pose du dormant fenêtre doit être réalisée par un professionnel dans les règles de l’art, pour assurer une parfaite étanchéité intérieure et extérieure du dormant.
Retrouvez ici notre article Demain Ma Maison sur la pose de fenêtre en rénovation : dépose totale ou partielle des menuiseries ?
