En rénovation, s’adapter exactement à l’existant
Un habitat, c’est le fruit d’un coup de crayon pensé dans sa globalité comme dans ses détails. Ancien, c’est souvent le témoin d’un style architectural particulier, que l’on souhaite préserver. Partant de là, l’ouverture en rectangle simple n’est pas systématique. Pour respecter l’existant, la rénovation peut imposer des formes cintrées, en anse de panier, en trapèze, en triangle, en ogive ou encore en œil de bœuf ! En premier lieu, forme et dimensions dictent alors votre choix ainsi que la nécessité, notamment en ancien, de menuiseries sur-mesure.
Le sur-mesure est alors votre première marque de respect vis-à-vis de l’esprit des lieux.
Le choix du matériau : le bon mix performance / esthétique / coût
Vous avez le choix. Mais que choisir ?
Alu et bois ont chacun leurs lettres de noblesse. Tous deux sont des matières premières naturelles et recyclables. Tous deux sont esthétiquement qualitatifs, même avec de vieilles pierres. On voit ainsi l’aluminium se marier avec un bel apport de modernité aux constructions les plus anciennes.
Le PVC constitue quant à lui un choix davantage fonctionnel, couplé à un avantage économique non négligeable. En termes d’isolation, les matériaux se valent, car c’est surtout la qualité du vitrage qui fait la différence.
En apport de lumière, l’alu est incontestablement gagnant. Sa rigidité et sa légèreté autorisent les dormants les plus fins et donc, proportionnellement, l’espace vitré le plus grand. Dans la durée, alu et PVC se contentent superbement d’un entretien minimal, ce qui n’est pas le cas du bois.
Pour autant, des menuiseries bois de 100 ans, bien entretenues, conservent toutes leurs qualités !
Au final, le choix du matériau de menuiseries sur-mesure est donc surtout une question d’esthétique et de coût. Quelles sont vos priorités ?
Qui dit menuiseries sur-mesure dit réflexion sur les vitrages
Soyons clairs, on n’y pense pas assez. Ou alors trop simplement : l’uniformité n’est pas de mise.
Par exemple, quel intérêt à choisir la même qualité de vitrage pour une ouverture située au nord et pour une autre située au sud ? Au mieux, l’une des deux sera sous ou sur-efficace et au pire, les deux seront inadaptées. Oublions le triple vitrage, de moins en moins adopté : son poids plus conséquent a la fâcheuse tendance à déformer les menuiseries sur le long-terme. Mais en double vitrage, les possibilités restent vastes.
Fonction de l’épaisseur des verres, de l’espace qui les sépare, de sa composition (air, argon…), les performances sont très variables. Vous les choisirez en fonction de l’exposition de la pièce, du climat de votre région, voire de la nature même de la pièce : une salle de bains est ainsi une pièce bien particulière
-15% !
C’est l’économie moyenne que vous pouvez réaliser sur votre facture annuelle de chauffage. Pour une consommation mensualisée de 200 €, c’est 360 € d’économies tous les ans. La nature du climat local a bien-sûr toute son importance : tenez-en compte
(source : izi by edf)
Au-delà de la performance énergétique, d’autres critères sont à prendre en compte. Une façade sur route peut justifier le choix de vitrages phoniquement plus performants. Mais seule la façade sera alors concernée. La question de la sécurité peut aussi rentrer en ligne de compte : certains vitrages ralentissent ainsi considérablement le temps nécessaire à une effraction. Ce, alors que la vitesse d’exécution est le premier critère de choix d’un cambrioleur.
Le choix de poignées Secustik, de fermetures multi-points ou encore de systèmes anti-soulèvement viennent compléter le dispositif. Enfin, le choix de verres décoratifs est un parti-pris à part entière, pouvant apporter une touche très personnelle à vos menuiseries. Ou tout simplement vous isoler d’un voisin trop proche.
Y voyez-vous plus clair ?
3 minutes !
On estime qu’après 3 minutes infructueuses de tentative d’ouverture,
80% des voleurs abandonnent.
Parlons purement déco. Jusqu’où aller avec des menuiseries sur-mesure ?
Des menuiseries en couleur sont le premier élément qui vient à l’esprit en matière de déco.
Ces dernières années, des menuiseries gris ardoise, voire noires, ont été assez à la mode.
Ces menuiseries sur-mesure peuvent se commander dans à peu-près toutes les teintes du coloris RAL, dont forcément celle que vous souhaitez. C’est vrai pour le bois et l’alu, un peu moins pour le PVC. Bois et alu sont peints en fin de cycle de production avec une peinture résine très qualitative.
Le PVC, quant à lui, est plutôt teinté dans la masse : les possibilités offertes sont donc plus réduites. Autre technique pour le PVC : le plaxage, qui consiste à ajouter un film de couleur sur le PVC lui-même. Cela permet par exemple de reproduire un effet bois ou d’élargir le champ des couleurs disponibles. Enfin, la bi-coloration est possible, avec par exemple le choix d’une couleur en extérieur et du blanc en intérieur, pour davantage de sobriété.
Quelles tendances régionales en matière de couleur de menuiserie ?
Le choix de couleur de menuiserie joue un rôle essentiel dans l’esthétique d’une maison. Retrouvez ici notre article sur les tendances, région par région ?
Le choix du style et de la quincaillerie
Dans chaque matériau, plusieurs gammes de menuiseries sont disponibles, entre formes galbées ou au contraire, plus anguleuses. Elles contribuent au style que vous souhaitez donner à votre habitat, entre tradition et modernité, douceur ou dynamique des lignes.
Dans la gamme bois, les menuiseries « mouton et gueule de loup » conviennent en particulier aux rénovations en zone monument historique. Le système de fermeture des deux battants est fidèle à celui des fenêtres d’antan, avec un battant dont le bord (la « gueule de loup ») vient recouvrir l’autre battant (le « mouton »), avec une fermeture à crémaillère.
Un large choix de poignées et la pose éventuelle de petits-bois, viennent compléter la personnalisation des menuiseries. Montés sur cadre – qu’il suffit d’ouvrir pour les séparer de la vitre – les petits-bois apportent une dimension esthétique indéniable, en permettant un nettoyage facilité de la vitre.
Des menuiseries sur-mesure sont-elles forcément très onéreuses ?
Cela dépend des procédés de fabrication mis en œuvre pour les produire. La plupart des fabricants proposent des dimensions standards, mais peuvent réaliser des pièces sur-mesure. Il s’agit alors d’un processus bien particulier, plutôt rare, dont les coûts de revient sont alors assez élevés.
Dans le cas d’OUVÊO, la démarche est très différente puisqu’aucune menuiserie n’existe en standard.
A partir des besoins exprimés par le client et des côtes précisément relevées par l’artisan poseur, tout le procédé industriel est conçu pour fabriquer des menuiseries sur-mesure, adaptées à chaque demande spécifique. La pièce unique est donc ici l’élément de base, avec une organisation construite en conséquence. C’est ce qui permet de proposer des menuiseries sur-mesure, un peu plus onéreuses que du standard, mais dont les prix restent très compétitifs.