Votre habitation n’est pas une cible, mais un choix parmi d’autres
Protéger sa maison, c’est déjà faire preuve d’un certain bon sens ! La plupart du temps, les cambrioleurs opèrent par quartiers et ne visent pas précisément une habitation, sauf à ce que vous résidiez dans une demeure exceptionnelle. En d’autres termes, le choix des cambrioleurs se porte naturellement là où les conditions d’effraction semblent les plus aisées. Aucune habitation n’est à l’abri, mais tout est une question de temps. Le danger, pour un cambrioleur, c’est principalement l’exposition, c’est-à-dire le temps qu’il va mettre à pénétrer chez vous, en étant visible. Deux points en découlent :
- Peut-il opérer en restant dissimulé des regards ?
- Combien de temps va-t-il mettre à forcer l’ouverture ?
3 minutes !
On estime qu’après 3 minutes infructueuses de tentative d’ouverture,
80% des voleurs abandonnent.
Quels sont les points de vigilance pour protéger sa maison ?
Si la résistance des portes et fenêtres est bien-sûr capitale, ce n’est pas le seul point qui rentre en ligne de compte. Votre sécurité en 5 points.
1 - Pour protéger sa maison, éclairez ses extérieurs
Une part significative des cambriolages se déroule de nuit. L’entourage est peu fréquenté, les habitants sont absents ou endormis et les cambrioleurs sont donc plus tranquilles pour opérer. Pour constituer une cible moins facile, éclairez vos extérieurs.
- Des éclairages automatiques de faible intensité à énergie solaire peuvent être installés facilement dans votre jardin. C’est joli et dissuasif.
- Plus près de la maison, privilégiez de vrais éclairages électriques que vous pourrez raccorder à l’habitat. Connectez-les à des détecteurs de mouvement, pour qu’ils ne s’allument qu’en cas de nécessité et ne consomment pas inutilement. Ces équipements sont peu onéreux et simples à installer.
2 - Ne fournissez pas de cachettes !
Protéger sa maison, c’est aussi tailler suffisamment et entretenir haies et arbustes à proximité des fenêtres ou des portes, pour qu’ils ne constituent pas des cachettes naturelles pour forcer une ouverture. Combinée à l’éclairage extérieur, cette précaution vise à installer comme une « zone de sécurité » autour de votre habitat.
3 - Pour protéger sa maison, on dissuade les cambrioleurs d’opérer chez soi !
Bien-sûr, vous pouvez envisager d’investir dans un véritable système d’alarme, si vous êtes vraiment dans une zone réputée à risques. Il s’agit cependant d’une solution rapidement onéreuse et dont le fonctionnement peut s’avérer capricieux : il ne s’agirait pas de passer son temps à réveiller tout le quartier ou à se faire peur pour rien !
Un chien, en dehors du plaisir d’avoir un animal de compagnie, est une solution simple, dissuasive et efficace. Également, une étiquette signalant que votre habitat est protégé par un système de sécurité, même si vous n’en avez pas en réalité, est dissuasive. Mieux, vous pouvez installer uniquement la partie alarme d’un système de sécurité. C’est un boitier contenant la sirène, souvent couplé à un gyrophare, à installer de manière bien visible sur la façade de votre habitat. Même si ce n’est qu’un leurre, il peut dissuader d’essayer de pénétrer chez vous.
Envisagez également pendant vos absences ou périodes de vacances, des programmateurs à l’intérieur de votre habitat. C’est là un appareil peu coûteux qui va sur commande allumer des lumières ou de la musique… et dissuader des cambrioleurs d’intervenir en simulant votre présence. Protéger sa maison, c’est aussi ruser !
4 - Sécurisez portes et fenêtres
Ces ouvertures constituent bien-sûr des points de faiblesse et tout simplement d’entrée dans votre habitat. Soyons clairs, aucun système n’est inviolable, sauf à habiter dans un bunker ! Il s’agit cependant, on l’a vu, de rendre la tâche plus compliquée pour un cambrioleur pour l’inviter à opérer ailleurs.
Pour les fenêtres, la présence de barreaux est évidemment très efficace, mais aussi très inesthétique. Optez plutôt pour des volets, que vous prendrez soin de fermer quand c’est nécessaire. Une solution qui n’est pas infaillible, mais encore une fois, dissuasive : c’est plus compliqué, plus long et plus bruyant de forcer des volets, puis une fenêtre. D’autant que face au volet, le cambrioleur ne sait pas encore à quel type de fenêtre il va avoir affaire.
Pour les fenêtres en particulier, vous pouvez aussi envisager des vitrages anti-effraction, qui peuvent s’avérer très efficaces. C’est bien-sûr une solution à envisager dans le cadre d’un projet de rénovation globale de vos menuiseries.
Anti-projection ou anti-effraction ?
En matière de vitrages, on distingue :
- Les vitrages « normaux », sans protection spécifique. Résistance à l’effraction : 30’’
- Les vitrages anti-projection, classés de P1A à P5A, pouvant résister à des jets de projectile (vandalisme). Résistance à l’effraction : 3’
- Les vitrages anti-effraction, classés de P6B à P8B, pouvant résister à de vrais chocs et perçages (coups de masse ou hache…). Résistance à l’effraction : 6’
Pour les portes et pour bien protéger sa maison, attention à prendre en compte l’ensemble de vos portes : porte d’entrée, mais aussi porte arrière ou de jardin, si vous en avez une.
Si vous résidez dans un secteur à haut risque, vous devrez sans doute investir dans une véritable porte blindée, posée par un professionnel, répondant à plusieurs principes :
- Une structure en acier, notamment sur sa face orientée vers l’extérieur
- Un cadre renforcé, assurant une liaison solide entre cadre et ouvrant, pour éviter l’arrachement
- De multiples charnières, visant également à contrer les tentatives d’arrachement
- Une serrure de qualité
5 - Pour protéger sa maison, on est vigilant sur le choix de la serrure
C’est bien-sûr un élément incontournable pour protéger sa maison, sur lequel les assurances ont souvent des exigences bien précises, en regard également du taux de cambriolage observé dans la région concernée. Ainsi, les assurances peuvent demander que les serrures soient certifiées par le CNPP (Centre National de Prévention et de Protection). C’est cet organisme qui délivre les certifications associées aux serrures disponibles, selon 3 catégories :
- A2P*, pour répondre à une menace simplement « opportuniste », avec moins de 5’ de résistance à une infraction
- A2P**, pour répondre à une de type « cambrioleur », avec de 5’ à 10’ de résistance
- A2B***, pour réponde à une menace de type « professionnel », avec au moins 15’ de résistance
Pour des habitats particuliers, il est donc conseillé d’opter à minima pour des serrures certifiées A2P*.
En option sur toutes les portes Ouvêo, un cylindre de sécurité à 10 goupilles garanti A2P* est proposé, avec 5 clés réversibles et une carte nécessaire à toute reproduction de clé.
Anti-bumping, anti-crochetage, anti-perçage ?
- Le bumping consiste à introduire une clé dans le cylindre de serrure puis d’y porter des coups, pour faire « danser » les pistons du cylindre, qui finissent par laisser tourner la clé et déverrouiller la serrure.
- Le crochetage consiste à faire jouer dans le cylindre un « passe », pour déverrouiller la serrure.
- Le perçage consiste à broyer le cylindre avec une perceuse portative à forêt métal, permettant alors de déverrouiller la serrure
DECOUVREZ NOS PORTES D’ENTREE
ALUMINIUM, BOIS ET PVC !